Les TL260 ...
(Image issue de nos amis AudioFanzine)
Début Janvier, j'ai pu avoir l'occasion d'écouter ce modèle chez mon presque voisin Lolo34 !
Ce fut une écoute très intéressante, car j'avais un à priori négatif concernant ce modèle. Pourquoi ? Un petit flash back s'impose en préambule.
NRDS N°311 d'Octobre 2006. La revue écrit un papier sur ce modèle. Recommandé ***** , Jean Hiraga (...à écouter absolument) et Robert Lacrampe (...une vraie JBL accessible) ne tarissaient pas d'éloges. Comme c'est l'année où j'avais décidé de me rééquiper, notamment avec des JBL, je m'étais dit impec, elles sont belles, et en plus ça rentre dans mon budget (3.000 €, à l'époque). Tout guilleret, je fonce chez un revendeur pour les écouter. Hélas, il me les accouple avec un ensemble amp-préamp Advance Acoustic Serie 405 ou 406, je ne sais plus.
Résultat : c'est poussif, c'est mou, les graves sont pneumatiques, voire asmathiques. Le haut est terne, sans vie ...
Du coup, je m'étais rabattu sur des 4320 S8...
Fin du flash back
Or donc, 2017, soit un peu plus de 10 ans après, je suis chez Laurent. Et je me dis, qu'en est-il avec une oreille qui a pris 10 ans ... dans le cornet !!!
Laurent a associé ses TL260 avec un préampli HK et un Yam P5000.
Belle collection de vinyles et de CDs, il n'y a que l'embarras du choix.
On fait une 1ère écoute à distance habituelle soit 3 m des enceintes. Ca marche bien, mais il manque qq chose, comme une intégration dans un environnement sonore. Et puis Laurent me rappelle la recommandation de R Lacrampe page 43 : "...Attention : On devra respecter une distance d'écoute - d'au moins 4/5m - pour que la fusion opère...".
Donc, on s'éloigne à la distance prescrite, et on recommence les écoutes. Et là THE surprise ! Ce n'est plus du tout la même histoire !
On est immergé au sein d'une ambiance musicale, une jolie définition sur le haut, des graves tenus très correctement par le P5000, qui réagissent bien sur les transitoires. Ça vit, ça a de la matière. Et pourtant la salle n'est pas spécialement traitée. Les murs sont nus, juste un grand tapis au sol, mais pas mal de meubles pour remplir la pièce.
Il faut se dire qu'on est aux antipodes d'une écoute de nos habituelles Monitor, avec un Sweet Point dont il ne faut pas trop s'éloigner pour ne pas perdre la scène sonore.
Là à 5 m, on peut vaquer, le son est le même partout, très vivant.
Un autre type d'écoute, quoi, mais tout aussi plaisant
Bref, j'ai redécouvert ces enceintes méconnues et mal aimées, qui bien drivées et en se plaçant à la distance adéquate, offrent beaucoup de plaisir d'écoute.
Merci Laurent pour ton chaleureux accueil.
Au prochain épisode, je vous conterai ma 2ème rencontre avec les L112. Là aussi, y'a matière à raconter !!!!